YES, WE CAN !

 

                                                                BOUZID YOSRI

 

Ayons un rêve.

Nous pouvons et, plus que pouvoir, nous devons impérativement gagner samedi soir à Bauer le derby face à l'UJA "We have a dream" Paris (merde, s'ils ont un rêve eux aussi ça va virer au cauchemar pour quelqu'un cette histoire) pour le compte de la 11 ème journée du CFA.

C'est clair, le Red Star jouera gros sur sa pelouse, face à un adversaire actuellement en pleine bourre qui reste sur une belle série de 3 victoires et 2 matchs nuls et qui viendra sans nul doute avec de légitimes ambitions face à un Red Star, lui, en plein doute.

En effet, suite à sa peu reluisante élimination en coupe de France face à Noisy le Sec, et au delà même de cette élimination qui pour décevante qu'elle soit n'est quand même pas un drame national, c'est l'état d'esprit de l'équipe lors de ce match qui a directement été mis en cause par une partie de l'assistance, ulcérée par la médiocrité du spectacle fourni et l'absence de révolte d'un trop grand nombre de joueurs.

Perdre un, voire pourquoi pas plusieurs matchs n'est pas infâmant en soi, si on a sentiment d'avoir donné le meilleur de soi-même.
Malheureusement, ce n'est pas tout à fait cela qui est apparu aux yeux du public "vert" samedi dernier, pour ne parler que de ce match.
Plus que le résultat (même s'il sera pourtant primordial le résultat  !) c'est la manière et surtout l'implication et la combativité des joueurs qui sera scrutée demain soir par tous les spectateurs, à qui ils doivent incontestablement une revanche.

Oui, le Red peut gagner, oui le Red peut encore espérer prendre le bon wagon.

Mais il n'y a plus une seule minute à perdre pour cela, et les joueurs doivent en avoir parfaitement conscience.

La leçon a tirer des évènements actuels est qu'en football les formules magiques n'existent encore et  toujours pas.
Le Président Patrice Haddad ne disait pas autrement mardi dernier dans les colonnes du "Parisien" (voir aussi "allezredstar.com") et c'est tout à son honneur de le reconnaître.
J'ajouterai que les messies et autres hommes providentiels non plus.

Comme je l'évoquais la semaine passée, il faut continuer à faire le dos rond et travailler, et faire non seulement confiance à François Ciccolini dans sa tâche pour continuer à façonner ce groupe, mais aussi aux joueurs, ce que n'a pas manqué de faire M. Haddad.
En temps normal, lorsqu'un Président "renouvelle sa confiance" à son entraineur, c'est le signe que ça commence à sentir le roussi.
Dans le cas présent, Patrice Haddad est tout à fait sincère, je n'en doute pas un seul instant.

Reste aux joueurs à se donner à fond sur le terrain, à être dignes de la confiance placée en eux, et dignes du maillot qu'ils portent, comme le disait récemment et fort justement Alex, amoureux et supporter du Club de longue date et vivant actuellement dans le Sud de le France.

Une chose est sure, si sur le terrain il ne se passe jusqu'à présent pas grand chose, ça continue à s'activer en coulisses, et autre que la recherche d'un nouvel attaquant, une grande et vraie bonne nouvelle est venue apporter un gros rayon de soleil dans la grisaille actuelle, à savoir l'arrivée de M. François Gil himself, François Gil qui constitua pendant de longues années un duo particulièrement performant et prolifique dans la formation des jeunes du Club avec Patrice Lecornu, duo qui s'échappa hélas ensuite au PSG.

François Gil a été nommé "Conseiller au développement et à la formation" par Patrice Haddad. Il s'agit d'un renfort de tout premier ordre pour le Red Star.

Et, faisons un rêve : Pourquoi ne pas espérer la venue prochaine de Patrice Lecornu justement, si les finances du Club le permettent  ?
Visiblement libre de tout engagement après son départ du Paris FC où il ne sera pas resté bien longtemps, Patrice, avec qui j'avais eu l'occasion de longuement discuter lors de la soirée des 110 ans, ne se ferait probablement pas prier pour revenir au Red Star, Club qu'il aime profondément.

Alors Président, si vous me lisez et si vous le pouvez......

 

                                                                SEBASTIEN BERTRAND